C’était juste après les attentats de janvier à Paris, pendant ces journées qui ont secoué la France et bousculé les certitudes. Marine Le Pen, elle, n’était pas ébranlée. Au contraire : la présidente du Front national se sentait politiquement renforcée par cette série d’événements tragiques. Les Français, confiait-elle alors à Abel Mestre, le journaliste du Monde qui la suit pas à pas depuis six ans, « voient que nous avons été vilipendés pour avoir prévu ce que nous vivons ».